Histoires et interviews

Laure d’Astorg

Directrice générale de l’Alliance pour la Préservation des Forêts “Un collectif engagé pour un café et des matières premières responsables” A l’origine de cette coalition d’acteurs engagés pour lutter contre la déforestation, Laure d’Astorg nous fait découvrir l’objet de son engagement. Loin du défaitisme, elle préconise d’agir ensemble pour changer nos pratiques et aider les entreprises à s’adapter. Produire et consommer autrement, c’est encore possible ! Elle prend le café pour illustrer cet espoir.

Le Coffee Lounge : Quelle présentation pouvez-vous faire de l’Alliance pour la Préservation des Forêts ? Est-ce une ONG ?

Laure d’Astorg : L’Alliance pour la Préservation est un collectif d’entreprises engagées pour des matières premières durables, traçables et respectueuses de l’environnement. Notre mission est de rallier au sein d’une même coalition, tous les acteurs qui vivent de la forêt ou dont l’activité a un impact sur elle, afin de soutenir et d’inventer des modes de gestion et de culture assurant durablement sa préservation. Convaincues que chacun a un rôle à jouer pour éveiller les consciences et s’inscrire dans une démarche de progrès, une trentaine d’entreprises ont déjà rejoint cette initiative qui réunit à la fois de grandes entreprises et des plus petits acteurs, animés par la même ambition de lutter contre la déforestation.

 

Le Coffee Lounge : On doit nommer votre organisation une coalition, pourquoi vous tenez à cette appellation ? 

Laure d’Astorg : Chacune des entreprises membres de l’Alliance s’évertue au quotidien à réduire son « empreinte déforestation » dans ses chaînes d’approvisionnement. En rejoignant notre coalition, elles vont au-delà de leur seule responsabilité environnementale pour prendre part à un combat que seule l’action collective peut relever : la lutte contre la déforestation importée.

Ce combat, nous nous y sommes engagés dès 2012 en travaillant d’abord sur la filière de l’huile de palme afin de renforcer la durabilité de sa production, puis en 2018 en élargissant notre champ d’intervention à toutes les matières premières à risque de déforestation. Cette évolution répondait à un réel besoin des entreprises d’aborder l’enjeu des approvisionnements durables dans leur globalité et faisait aussi écho à la publication cette même année de la Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée (SNDI).

 

Le Coffee Lounge : L’Alliance agit au niveau national et européen… qu’est-ce que cela dit de la sensibilisation de nos entreprises ?  

Laure d’Astorg : La déforestation de 1990 à 2020, c’est 420 millions d’hectares de forêts qui ont disparu ces 30 dernières années, soit la superficie de l’Union Européenne ! Face à l’ampleur de ce fléau, la France est le premier pays européen à s’être doté d’une Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée (SNDI) en 2018. C’est donc très logiquement que nous nous sommes portés candidat pour participer à sa mise en œuvre : nous siégeons dès lors dans son comité de suivi en tant que représentant du secteur privé et participons à un grand nombre des travaux entrepris par son comité scientifique et technique, le CSTF.

Puis quelques pays européens dont la France se sont mobilisés et ont poussé l’Union européenne à se positionner sur le sujet de la lutte contre la déforestation importée, ce qui a conduit à l’élaboration d’une règlementation ambitieuse et contraignante sur la lutte contre la déforestation, qui concerne directement les acteurs du café.

 

Le Coffee Lounge : Vous citez régulièrement le café ; quelle est sa place dans cet enjeu de la préservation des forêts ?   

Laure d’Astorg : Le café fait partie des sept commodités concernées par ce règlement européen, au même titre que le cacao, le caoutchouc, l’huile de palme, le soja, le bœuf et le bois, ainsi que leurs produits dérivés comme le cuir ou les produits transformés. Les opérateurs et les commerçants dans le secteur du café auront ainsi l’obligation de réaliser une diligence raisonnée en 3 étapes : recueil d’information, évaluation du risque et atténuation du risque, sous peine de sanctions.

 

Le Coffee Lounge : Quels sont les contours de ce texte ? 

Laure d’Astorg : Cette règlementation européenne pour des produits zéro déforestation a été publiée au journal officiel le 9 juin dernier. Les entreprises auront ainsi l’obligation de tracer ces matières premières jusqu’à la parcelle afin de s’assurer qu’elles ne sont pas issues de la déforestation. Les acteurs du café disposent désormais de 18 mois, soit décembre 2024, et de 24 mois pour les TPE & les PME, soit juin 2025, pour se mettre en conformité avec ce nouveau règlement.

 

Le Coffee Lounge : Avez-vous été partie prenante dans cette avancée majeure ? 

Laure d’Astorg : Nous siégeons dans les groupes de travail de la Commission européenne, aux côtés de l’ensemble des parties-prenantes (ONG, pays producteurs, communauté scientifique…) afin d’implémenter cette nouvelle règlementation. Les entreprises devront notamment déclarer un certain nombre d’informations sur une plateforme en ligne. L’Alliance participera à la phase de test de cette nouvelle plateforme, ainsi qu’aux groupes de travail “traçabilité” et “smallholders”, qui seront mis en place prochainement par la Commission européenne.

 

Le Coffee Lounge : Pour revenir sur le rôle ou les rôles de l’Alliance, je vais vous citer quatre types d’attribution, je vous laisse réagir… Agissez-vous en qualité de lanceur d’alerte ? 

Laure d’Astorg : L’Alliance s’appuie sur les lanceurs d’alerte, qui nous font remonter les manquements sur le terrain, mais notre principale mission est d’accompagner les entreprises dans la transformation de leurs chaînes d’approvisionnements en vue d’atteindre l’objectif zéro déforestation. En cela, l’Alliance a développé une boîte à outil permettant aux entreprises, de toutes tailles et de tous secteurs d’activités, de s’inscrire dans une démarche de progrès pour des achats responsables.

 

Le Coffee Lounge : Agissez-vous comme une agence de consulting ?  

Laure d’Astorg : L’Alliance accompagne ses membres pour transformer leurs pratiques. Nous avons ainsi développé un programme d’achats responsables. Celui-ci a démarré en 2020 et a été coconstruit par les membres de l’Alliance et des parties prenantes externes. Il comprend :

–       Un référentiel recensant les critères nécessaires à la prise en compte des enjeux de lutte contre la déforestation importée et de conversion des écosystèmes naturels.

–       Un outil d’auto évaluation pour évaluer sa maturité et obtenir un plan d’action.

–       Une enquête annuelle pour mesurer et progresser ensemble.

 

Le Coffee Lounge : L’Alliance est-elle un observatoire ?

Laure d’Astorg : L’Alliance n’a pas un rôle d’observatoire. En revanche, elle agit pour expérimenter et soutenir des projets de recherche d’innovation dans les territoires au travers de notre partenariat avec le CIRAD.

 

Le Coffee Lounge : C’est un lobby alors ?

Laure d’Astorg : En effet, l’Alliance pour la Préservation des Forêts agit sur les politiques publiques à la fois au niveau national et européen pour s’assurer que les matières premières importées en Europe ne soient pas issues de la déforestation. Ces actions de plaidoyer sont souvent menées conjointement avec les ONG. Nous siégeons ainsi dans les instances nationales et européennes, aux côtés de l’ensemble des parties-prenantes (ONG, pouvoirs publics, communauté scientifique…) afin d’implémenter la Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée (SNDI) et la nouvelle règlementation européenne pour des produits zéro déforestation.

 

Le Coffee Lounge : Selon vous, est-il possible d’établir une typologie des publics les plus sensibilisés aux questions relatives à la déforestation ?

Laure d’Astorg : Notre mission consiste aussi à informer et engager les consommateurs dans la lutte contre la déforestation, car ces derniers ont le pouvoir d’agir au travers de leurs actes d’achat, en faisant le choix d’un café respectueux de l’environnement.

 

Le Coffee Lounge : Mécaniquement, de quelle manière les entreprises arrivent-elles à suivre le mouvement ?

Laure d’Astorg : Les acteurs de la filière café sont les premiers concernés par le changement climatique. Ces derniers vont devoir s’adapter pour assurer la pérennité de leur activité. Ceci passera nécessairement par des politiques d’achats basés sur des exigences de qualité, de traçabilité et de durabilité. En cela, l’Alliance accompagne les acteurs du café afin d’adopter des pratiques plus vertueuses tout au long de la chaîne de production.

 

Le Coffee Lounge : Ce sont les projections qui reviennent régulièrement… Vous semblez les partager.

Laure d’Astorg : Le secteur du café est en effet confronté à plusieurs défis :

–        Défis sociaux, avec une population de producteurs vieillissante. Face à des conditions de travail difficiles et à une faible rémunération, la nouvelle génération n’est pas encline à reprendre les terres familiales pour poursuivre l’activité. Les terres sont alors revendues ou converties pour des cultures agricoles plus rentables.

–        Défis environnementaux : selon une étude du « World Coffee Research », les zones disponibles pour la culture de l’arabica pourraient diminuer de moitié à l’horizon 2050. En effet, cette variété de caféier qui pousse en haute altitude, supporte mal la chaleur et les variations de température.

Face à l’ampleur de ces défis, Belco, Café Caron, Cafés Boc, Cloudforest, Coutume, Maison LaGrange, Proqua, Roasters United et Terres de Café ont d’ailleurs récemment rejoint les rangs de l’Alliance et nous espérons que d’autres acteurs du café leur emboîteront le pas !

 

 

Le Coffee Lounge : Vous dites, « nous ont rejoints », qu’est-ce que cela implique concrètement ?

Laure d’Astorg : En rejoignant l’Alliance, les acteurs du café s’inscrivent dans une démarche de progrès. L’enquête annuelle que nous avons réalisé auprès de nos membres a ainsi permis de définir des axes d’amélioration. Le groupe de travail « achats responsables » de l’Alliance travaille ainsi sur cinq thématiques en 2023 :

–       Elaborer une cartographie des risques.

–       Développer un cahier des charges fournisseurs.

–       Mettre en place une gouvernance et une organisation adaptée aux enjeux de lutte contre la déforestation importée et de conversion des écosystèmes naturels.

–       Mettre sur pied ses engagements zéro déforestation.

–       Se mettre en conformité avec la règlementation européenne pour des produits zéro déforestation.

 

Le Coffee Lounge : Sur quelles zones caféières notamment pensez-vous qu’il y ait le plus à faire, selon vous ?

Laure d’Astorg : La filière café dans son ensemble est responsable de déforestation. Les forêts sont détruites pour laisser place à de grandes monocultures de café pour augmenter les rendements et répondre ainsi à la demande mondiale croissante. De nombreux intrants chimiques sont utilisés pour permettre aux caféiers d’être plus résistants aux maladies. Ces pratiques très répandues appauvrissent les sols et ont un impact néfaste sur la biodiversité environnante ; mais face au réchauffement climatique, aux nouvelles normes européennes et à la demande des consommateurs pour un café plus respectueux de l’environnement, les acteurs du café n’auront pas d’autres choix que de changer leurs modes de production et de revenir à des méthodes ancestrales plus vertueuses comme l’agroforesterie. Il s’agit d’une pratique associant des caféiers avec d’autres espèces d’arbres ou cultures agricoles et/ou animaux sur une même parcelle.

 

Le Coffee Lounge : Nous n’avons pas évoqué la question du thé… est-ce un produit qui sort de vos radars d’intérêt ?

Laure d’Astorg : La consommation de thé augmente de 2,5 % par an et représentait en 2021 plus de 25 000 tasses de thé consommées chaque seconde faisant du thé la deuxième boisson mondiale après l’eau. 99% des thés produits dans le monde (thé Puerh, thé noir, thé vert, thé blanc, thé Oolong, thé jaune…) sont cultivés en terrasse et en monoculture (FAO, 2020). Les théiers se développent alors dans un sol érodé avec une terre appauvrie en micro-organismes. La biodiversité, nécessaire au développement de la vie, reste malheureusement très faible. Les feuilles de ces petits théiers sont intensivement récoltées, quasiment en continu pendant toute la saison des pluies, engendrant de graves conséquences sur la qualité. Ainsi, les arbustes de thé dégénèrent plus vite et meurent prématurément (50 ans de moyenne d’âge, alors qu’à l’état naturel le Camellia sinensis peut vieillir jusqu’à quasi 2000 ans !) et les feuilles de thé sont appauvries en principes actifs. La faible biodiversité existante a un impact sur le gout du thé, et au moment de la dégustation, les arômes seront dépourvus de notes intéressantes.

 

La culture et plus particulièrement la monoculture de thé engendre à ce jour de la déforestation. Que ce soit sur le continent africain, indien ou asiatique, des centaines de milliers d’hectares de forêts ont disparu en quelques décennies pour répondre aux demandes mondiales dès les années 50 en gagnant de nouvelles terres. La déforestation liée au thé est également liée à l’utilisation du bois pour produire de l’énergie (thermique) pour le séchage du thé. En se basant sur les travaux de la GIZ au Kenya, il est largement reconnu que la production et la transformation du thé consomment beaucoup d’énergie. Pour produire un kilogramme de thé, il faut environ 3 à 6 kWh d’énergie thermique – fournie à plus de 80% par la combustion du bois, mais qui sont du 100% au Burundi, au Rwanda, en Ouganda ou encore en Tanzanie à ce jour.

 

Le Coffee Lounge : Si cela n’avait pas été l’Alliance et ce sujet… Quel métier auriez-vous pu envisager exercer ?

Laure d’Astorg : Cela fait 10 ans que je suis impliquée au sein de l’Alliance, depuis sa création. Après plusieurs années de mobilisation avec l’ensemble des parties-prenantes, Forêts et Biodiversité sont désormais érigés au même rang que le Climat dans les accords internationaux. Une règlementation européenne pour des produits zéro déforestation a vu le jour. Face à l’éco-anxiété auxquelles font face les jeunes générations, il y a l’éco-espoir ! Nous devons continuer à mener ce combat pour l’avenir de notre planète et des générations futures.

 

 

Exergues

 

Aider les entreprises pour éradiquer la déforestation de leurs chaînes d’approvisionnement.

 

Faire le choix d’un café responsable.

 

Il convient d’encourager les approches multi filières et territoriales.

 

Une règlementation contraignante pour garantir une culture plus respectueuse de l’environnement.

 

 

 

Rejoindre l’Alliance

Adhésion annuelle en fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise.

Pour les plus petits acteurs, il s’agit d’une participation symbolique à la vie de l’association.

Pour aller plus loin avec l’Alliance :

https://alliance-preservation-forets.org

contact : ldastorg@allianceforets.org

 

 

 

Retrouvez les torréfacteurs engagés au sein de l’Alliance pour le Préservation des Forêts :

www.terresdecafe.com

www.coutumecafe.com

https://cafe-proqua.com

www.maison-lagrange.com

www.cafecaron.com

www.cafesboc.fr

www.belco.fr

www.cloudforest.fr

www.roastersunited.com

 

 

 

Le jeu “Planet C : play again?” vous connaissez ?

Ni A, ni B, mais C… Planète C est un jeu éclairant pour repenser nos stratégies face au réchauffement climatique et à d’autres défis auxquels nous sommes confrontés.

La gamification ou l’introduction d’éléments de jeu dans la vie quotidienne, a gagné du terrain dans les sciences de gestion – comme un moyen d’inciter les participants à atteindre des objectifs prédéfinis. Il est possible de participer à des jeux soi-même afin de prendre conscience du sérieux de la situation…

https://leafic.ch/planetc-playagain-fr

 

 

 

Photo légende

 

Scène de déforestation à Borneo

 

 

 

 

 

Un torréfacteur, une origine

Laurent de Café Lauca

« Un robusta qui ne « pègue » pas !

Le cheveu fou et l’esprit enflammé, c’est Laurent. Sa torréfaction Café Lauca est atypique à double titre. Tous les cafés de la gamme sont vendus au même prix et son robusta du Rwanda est son origine vedette. Il nous dit pourquoi.

 

Ses cafés sont torréfiés à Aubagne et vendus à Marseille… dans sa « boutchica ». Autrement dit sa petite boutique. Laurent a créé Café Lauca alors que le Covid sévissait partout en France, mais surtout parce que ses origines colombiennes ont inspiré son avenir professionnel. Et étrangement, ce n’est pas un de ces beaux Arabicas de Colombie dont il fera le portrait. Il nous guide sur le continent africain et plus précisément dans les montagnes du Rwanda. « Nous sommes au Nord du pays, dans le district de Gakenke, à 1 600 mètres d’altitude… où il pousse un magnifique Robusta ». C’est la surprise. Cette origine, cette espèce, à cette altitude… on s’attend à tout autre chose quand on connaît les cafés du Rwanda. Mais Laurent est là pour casser les codes, même s’il avoue « aimer tous ses cafés ». Mais que vient faire un Robusta dans cette néo-torréfaction créée il y a deux ans ?

« Il s’agit d’un Robusta de spécialité que j’ai découvert lors d’un cupping avec Belco » précise d’emblée Laurent. Or il se trouve que cette espèce a toute sa raison d’être dans la gamme de ce jeune torréfacteur bourré d’énergie communicative. « Vous voyez, quand on a ce Robusta en bouche, ça ne pègue pas dit-on à Marseille ». Voilà une autre manière typiquement locale de décrire un café qui ne colle pas à la langue. Mais en fait ce café du Rwanda, on ne le trouve pas en vente seul. « Je m’en sers pour créer mon seul assemblage que j’appelle l’Italien » ajuste Laurent et de justifier cette présence ainsi : « Nous sommes dans le sud, la proximité de l’Italie y est pour quelque chose, nous aimons les cafés qui ont de la puissance ». Logique. Donc il fait partie des 10 cafés qui composent en permanence sa gamme.

 

Quel assemblage ?

Pour plaire à ses clients et pour son propre plaisir d’amateur de café, Laurent a concocté sa recette en testant les pourcentages. Quelle est la proportion de Robusta dans ce mélange italien ? «

« Lors de ma formation chez BBS* : on m’avait conseillé d’intégrer un assemblage avec du Robusta » se souvient-il. Dont acte. « J’ai testé plusieurs options : 10%, 20%… jusqu’à 50%, pour bien mesurer la puissance de cette espèce. Finalement, mon mélange est un 70% Brésil-30% Robusta du Rwanda » indique-t-il. Plutôt destiné en une extraction espresso, ce café promet une réconciliation avec ceux qui ne jurent que par l’Arabica. « On aime retrouver cette crema bien texturée avec sa légère amertume fort agréable. Voilà un café qui a du caractère ! » assure Laurent.

L’air de rien… A force de faire découvrir ce mélange de spécialité, le blend (assemblage) a rencontré son public. « C’est même ma meilleure vente » s’enthousiasme le torréfacteur à la crinière noire. Peut-être aussi parce que sa cuisson est justement maîtrisée : « Torréfaction médium ! » conclut-il.

 

 

*Barista Bartender Solutions = Centre de Formation Café situé à Velaux (83)

 

 

Exergues

 

Torréfiés à Aubagne et vendus à Marseille

 

70% Brésil-30% Robusta du Rwanda

 

Cette crema bien texturée avec sa légère amertume fort agréable

 

 

 

A propos du Robusta Gakenke – Coko

Origine : Rwanda – Nord du pays

Process : lavé

Importateur : Belco

Altitude : 1 600 m

Blend : 70% Brésil – 30% Rwanda

Torréfaction Robusta : médium

Torréfaction Arabica : médium plus

Profil aromatique : Equilibré, onctueux, avec de la puissance sans amertume

Notes de dégustation : Boisées, raisins, noisette (apportées par le Robusta) et pralinées (apportées par l’Arabica du Brésil)

 

 

 

 

Pour déguster le blend et les pures origines Café Lauca

Une boutique à Marseille : 68 rue Grignan (1er arrondissement)

En partenariat dans un concept store de Cassis (ouverture le 1er Juillet)

Un site web : www.cafelauca.com

 

 

Légende photo

 

Photo – Laurent au paris Coffee show en 2022 :

Premier Paris Coffee Show pour Laurent (à gauche), le fondateur de Café Lauca. En 2022, il exposera pour la première fois seulement un an après la création de sa torréfaction.

Photo paysage Rwanda

Le nord du pays proche du district de Gakenke, les rives du lac Ruhondo

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