La meilleure expérience de café commence ici
La meilleure expérience de café commence ici
Tendances & mode de vie
Au même titre que les cafés et restaurants, les coffee shops restent fermés. Seules les consommations à emporter sont autorisées. Seul acte qui permet, un tant soit peu, de conserver ce lien avec ces endroits si spécifiques. Leur réouverture signera comme une seconde naissance. Voyons ce qui plaît tant au consommateur dans cette ambiance.
L’imaginaire des coffee shops s’est forgé à l’aune des images qu’en véhiculent les séries tv et films américains. La télégénie résonne d’autant plus que ces lieux sont clos depuis de longs mois et semblent manquer aux fidèles consommateurs qui se contentent -faute de mieux- de garder le lien en achetant des boissons à emporter.
La perspective de leur réouverture attise l’envie et la joie de retrouver toute une ambiance si particulière, avec son public, celui qui se tient devant ou derrière le comptoir.
Un cadre inimitable
Le coffee shop est entré dans le paysage urbain des centres villes. Aidé par la puissance de Starbucks qui, après avoir mis du temps à s’imposer en France, a finalement popularisé son modèle. Le développement du travail nomade qui s’est imposé au cours des 15 dernières années a aidé le public à faire évoluer ses habitudes de consommation en fréquentant les salons de café. Ils font surgir à l’esprit ces instantanés : des étudiants installés devant un ordinateur portable, dans un décor chaleureux et à l’ambiance détendue. Petit à petit, l’expérience prend corps ici et là et devient un phénomène de société. La mondialisation n’en est pas étrangère.
Qu’en dirait Howard Schulz le fondateur visionnaire de Starbucks ? Avait-il le moindre indice du succès planétaire du modèle qu’il créa en… 1971. C’était à Seattle.
La réouverture prochaine des coffee shops laisse entrevoir une forme de renaissance. Pour les baristas et leurs consommateurs. Retrouver ce cadre où le décor a été mûrement pensé par son dirigeant. Boiseries ; fauteuils profonds et confortables ; tabourets ; petits coins discrets ; lectures gratuites, béton brut aux murs, éclairage industriel et accessoires dédiés au café. Toutes ces menues touches mises bout à bout constituent l’image d’Epinal qui aiguillonnent l’impatience de retrouver cette ambiance. Voilà qui œuvre à l’attachement de ces lieux plébiscités par les consommateurs souhaitant passer un moment agréable qui leur appartient.
Mais ce n’est pas qu’une question d’instant privilégié.
Le café comme point de rencontre
Les consommateurs qui fréquentent avec assiduité les salons de café de chaîne (américaine ou française) ne le font pas toujours pour la question du café. En effet, celle-ci vient parfois en seconde ou troisième raison. Se rendre au coffee shop est guidé par le charme de l’endroit, la nécessité de travailler tranquillement ou encore donner rendez-vous à quelqu’un. C’est là que l’on constate l’extrême utilité sociale du rôle des salons de café.
Mais l’autre rencontre est celle du produit et du consommateur dont l’entremise est assurée par un barista. Le médiateur du café qui saura exprimer sa passion, démontrer son savoir-faire, transmettre ses connaissances et avoir le sens du service.
Le café, en tant que produit et lieu, polarise par sa fonction sociale, mais aussi par son attrait gustatif. Que l’on préfère les recettes gourmandes ou le café de spécialité avec son expertise, toutes les aspirations sont les bienvenues. Le coffee shop est le cadre de l’universalité qui manque et aura son rôle central lors des réouvertures.
Ce sera l’occasion de recouvrer le parfum du café moulu si expressif. Peut-être reviendront aussi les sons spécifiques de la création d’une mousse de lait, sous la formation du vortex mené par la buse vapeur d’une machine à expresso. L’œil aiguisé et la main précise du barista faisant le reste du travail.
On l’a compris, en plus au-delà de l’utilité sociale, le coffee shop est l’endroit d’une sollicitation multisensorielle : la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat et le souvenir indéfectible d’une expérience.
Un modèle qui pèse lourd
Les coffee shops tissent leur toile. De la chaîne organisée aux commerces indépendant, le maillage devient de plus en plus dense en France.
Columbus Café : 221 salons en France
Starbucks France : 220 salons en France
French Coffee Shop : 60 salons de café
Environ 1 000 coffee shops indépendants dont 500 identifiés en café de spécialité
Testo vario
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