88 Graines, importateur de café vert, s’investit dans le programme Co-Changers dont l’objet est de soutenir ou initier des projets de développement durable en pays producteurs. Agata Pudelek, co-fondatrice explique. : « Les achats de café vert que nous sélectionnons chez les fermiers permettent de financer des projets d’améliorations dans la vie quotidienne de celles et ceux qui travaillent sur les plantations. C’est ce que nous avons développé au Guatemala par où nous avons débuté notre aventure avec 88 Graines ». L’action concrète entreprise de la sorte est vouée à amener les populations vers davantage d’égalité ou soutenir le développement de leurs projets.
Autre continent, autre cause. Utiliser les sanitaires qui viennent d’être installées dans une ferme traditionnelle d’Ethiopie d’où partent de merveilleux cafés est la conséquence heureuse d’un soutien régulier. C’est celui de Belco, autre importateur de café vert, qui établit des relations pérennes et de confiance avec les producteurs en accompagnant leurs initiatives d’améliorations des conditions de vie et de travail. Qui en bénéficie ? Les ouvriers embauchés par les fermes de café. Un cercle vertueux s’installe. De meilleures conditions de travail améliorent la productivité et la qualité des récoltes. Conséquence directe, le prix de vente est meilleur et la rémunération au producteur en devient plus élevé. A terme, ce sont les investissements qui seront en hausse.
Cette question de la rémunération est cruciale pour les Nations Unies qui en ont fait un des objectifs clé de sa politique de Développement Durable.
De grands groupes aussi
Avec ces 17 Objectifs de Développement Durable, autant de causes à défendre. Chaque pays ou structure peut s’engager selon ses valeurs. Choisir un ou plusieurs objectifs, il n’y a pas de contre-indication à s’employer sur toutes les actions possibles. Dans ce registre, le groupe Lavazza coche quasiment toutes les cases proposées par les Nations Unies depuis la mise en place des ODD.
C’en est même devenu une stratégie d’entreprise qui fédère les salariés autour de ce projet. Giuseppe Lavazza en parlait récemment dans le magazine Gourmet Cup : « Entre autres actions, il y en a une qui me tient particulièrement à cœur : la création d’une application co-développée avec Microsoft et destinée aux caféiculteurs situés dans les zones les plus difficiles d’accès. Il s’agit de stocker dans un cloud toutes les données -très locales- climatiques, agronomiques, botaniques et bien plus et de les rendre disponibles à la consultation pour accompagner les producteurs dans leurs prises de décision ».
Comment reconnaître un Objectif de Développement Durable, même s’il n’est pas autant institutionnalisé comme celui du torréfacteur turinois ? A son rôle et bénéfice créés directement sur les zones qu’il est censé soutenir. Car comme l’annonce l’Organisation des Nations Unies, « ce sont 17 objectifs pour sauver le monde ». Chaque petite action peut contribuer. Orienter son achat de café en choisissant un torréfacteur engagé donne du sens et contribue à atteindre tout ou partie des objectifs listés.
Que sont les 17 objectifs de Développement Durable ?
En 2015, à Addis Abeba (Ethiopie), un accord entre plus d’une centaine de pays a donné naissance à l’Agenda 2030. La raison d’être de ce projet initiée par l’ONU réside dans l’éradication de la pauvreté, la protection de l’environnement, tout en soutenant le développement humain. A chacun de s’approprier l’initiative en la transformant en actions. 17 thématiques ont été déterminées. Nous les découvrons grâce à des différents pictogrammes.
Pour en savoir plus, sur les ODD : https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/
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